lundi 23 juillet 2012

Dans L'écologie au pays des merveilles, Samuele Furfari démonte en 250 pages et dans un langage accessible les grands mythes brandis par les défenseurs du "développement durable".
Par Ludovic Delory.

Manger local, préférer le vélo à la voiture, prendre une douche à la place du bain... Si elles s'appuient sur un bon sens teinté de paternalisme, les recommandations écologiques dont nous sommes continuellement bombardés présentent un caractère mobilisateur qui nous les rend généralement sympathiques. Mais ce n'est souvent qu'une façade. Les petits gestes du développement durable cachent une réalité bien plus idéologique : sans l'annoncer ouvertement, les adversaires de l'automobile, de l'énergie nucléaire ou de l'industrie occultent un pan essentiel de la réalité.

Les écologistes se cassent les dents sur les faits économiques et géopolitiques. C'est la thèse qui domine tout au long de la lecture du dernier livre de Samuele Furfari, L'écologie au pays des merveilles. Docteur en sciences appliquées, ingénieur chimiste et grand spécialiste des questions énergétiques auprès de la Commission européenne, l'auteur démystifie en vingt chapitres les grands thèmes du "développement durable". En expliquant d'emblée que le grand défi des décennies à venir, et à l'échelle du monde, sera celui de l'accès à l'énergie — certainement pas de son rationnement.
Aujourd'hui, les problèmes de l'humanité semblent diverger. Plus d'un milliard d'êtres humains n'auront toujours pas accès à l'énergie en 2030. Quant à nous, Occidentaux multi-branchés, devons-nous, dans un contexte de crise des finances publiques, poursuivre notre dispendieuse course aux énergies renouvelables subsidiées qui font indirectement grimper la facture des particuliers ? Bref, la chasse au gaspi est-elle soluble dans le développement ? Dans les deux cas, l'auteur assure que marché libre et le progrès sont en train d'apporter des réponses convaincantes.

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